Nervures.

À chaque dispute, ses armes-murs.

Recroquevillée sur un fauteuil aux échardes provocatrices, je gratte le coin des pages de mon livre à m'en corner la peau. Assis sur une chaise funambule, il gratte ses cordes, cordes qu'on se passe mélodiquement autour du cou.

Des coups à ne plus s'éprendre.
Muette, je n'ose plus émettre un son, de peur de désaccorder le blues de notre dernière journée.

Y a-t-il une forme de poésie dans le chaos gelé? Est-ce cela qu'on appelle harmonie du silence? 
Moi, ça me cisaille le dos et les sueurs froides ne cautérisent rien. Elles enflamment.

Volcan de larmes sur scarification fraîche.


Commentaires

  1. Fruchy12/3/16

    Sur la forme, je trouve ça cool. C'est bien écrit. C'est agréable à lire. :-)
    Sur le fond... On se voit bientôt autour d'un verre ?

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

On a tous une héroïne : la Mienne est japonaise.

Chercher ses maux

BringBackSense8 ou la goutte d'eau qui fait tomber mes vases préférés.