Poquet

Rien ne se perd, rien ne se crée. Ouais. Mais rien ne se transforme. 


Tout se vomit. 

Si, si. Demandez à mon chat.
Il est en phase d'indigestion de ses propres poils. Et il vomit. Il ne peut se digérer lui-même en d'autres termes. C'est triste de le voir se vider, insatiablement. Je ne peux le nourrir sans risquer d'augmenter les crises. Alors je lui donne à manger, j'attends, je ramasse, je donne les médicaments. Ainsi de suite.




Entre temps il y a les films (Hook, Jumanji, A Merry Friggin' Christmas, The Giver, Guardians of Galaxy ....) Les livres, enfin, les lectures que je tente d'entretenir. L'enfant criminelle de Jean Genet, Transcription d'un discours radiophonique qui n'aura jamais lieu. Partition sans son à l'écoute amère. Dans la peau d'un maton d'Arthur Frayer. Infiltration d'un bourge-journaliste dans la société des portes fermées.

Il y a mon dictionnaire qui n'avance pas tant que ça.

Le projet qui s'enfonce un peu plus dans les clichés et le doute.

La musique, toujours la musique (Spotif'aïe premioum merci).

Les kinder et le coca light. (Et oui, la Guiness ça commence à être chère).

Il y a mon forfait internet qui part en Bataille d'Arène mystique en ligne. (Faudrait que je fasse un article là dessus...)

Il y a l'épuisement qui cherche la bouée.


Et malgré tout ça, tout ce rien qui est là. Je continue à pondre, et à régurgiter des vieilles choses. Qui valent un peu mieux qu'ici.


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